La notion de "beauté" en aménagement

Le Parc Loire-Anjou-Touraine a intégré un groupe de réflexion national piloté par Mairie Conseil afin de réfléchir à la notion de beauté dans les politiques d'aménagement et d'urbanisme. En effet, s'il est courant de voir dans les études et autres projets d'aménagement l'idée d'effacer les verrues ou autres points noirs paysager, il y a très peu de politiques publiques qui revendiquent l'idée de faire du "beau", même sur un territoire dont la reconnaissance internationale passe par une appréciation esthétique des paysages et du patrimoine.

 

Des quelques exemples étudiés, on peut tirer un premier enseignement : pour qualifier cette notion de beauté, ô combien subjective, il est nécessaire de passer par une phase de concertation avec les habitants. En effet, en partageant les regards et les appréciations individuels, on peut dans un premier temps facilement élever le niveau de connaissance global en urbanisme et aménagement des personnes impliquées dans la démarche participative. Dans un second temps, en abordant la beauté comme étant le résultat attendu d’un projet, on peut faire émerger une définition commune. Alors que c’est une notion très relative dans l’absolu, la notion de beauté ainsi dégagée par une majorité du groupe permet d’exprimer un niveau d’ambition partagé. Au final, le projet résultant arbore alors une légitimité provenant du processus de co-construction du projet et non d’un éventuel diktat esthétisant qui serait détenu par quelques « sachants » bien informés. Appliqué à une politique de fleurissement de la ville par exemple, on peut s’attendre à ce que le géranium, vilipendé par les esthètes de l’horticulture paysagère, soit finalement réhabilité mais sous certaines conditions d’utilisation et de mise en œuvre qui auraient au préalablement été définis collégialement.

 

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jeu.

14

févr.

2019

Vous avez dit artificialisation ?

Depuis la loi SRU de 2000 (qui introduisait le Renouvellement Urbain comme un point clé de la planification) et surtout la loi ALUR de 2015 qui oblige à quantifier la consommation foncière, on pensait que le phénomène d'artificialisation des sols était sinon régulé, du moins passé de mode.

Un article de  l'Institut de recherche pour le développement durable et les relations internationales vient éclairer le sujet.

 

Particulièrement pertinent en cette période de révision de notre charte...

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